/
/
/
Peut-on parler pour ne rien dire?
« on pe parler pr ne rien dire dinterressant juste pour constater par exemple il pleut ou ke cété juste pr se faire remarké inconsiemment pr
dire o otre ke lon est la on parle pr r1 qd ton di par ex sa va alors ke on ne sinteressent pa a la personne ou encore bonne anné on sait ke le souhait est trop importt pr se realiser on le souhaite mm ano pire ennemis alors ke pe etre on en a pa envie
ou encore bonne appetit on soccupe pa de lappetit de notre ami c juste par simple politesse ou 1 norme 1 forme de respect ou 1 habitude .
ou sinn qd on di aurevoir a 1 personne kon né sur de par revoir on le di qd mm.
ou encore de rien par ex si kelk1 ns donne de largent et kil di de rien il c ke c pa rien .
parfois on peut dire kelkechose ki ne ve r1 dire mais en ns mm on c ske lon voulé dire on arrive pa correctement a exprimer notre pensé et ke lorske lon parle sa ve r1 dir
on peut parler pr ne r1 dire pr tromper lotre le manipuler
ou sin pr ne pa assumer la responsabilité de son message ses csq ,
par hypocrisie
ou c pe etre un moyen de se proteger
1on pretend parler de tt mais on use de propos oscure on essaye de faire voir a lotre ke lon a du savoir kon c tt mais enfete on pa skon di en ns on essaye de faire croire a lotre pour cacher notre ignorence .sinn on va parler avec des mot "savant" kil ne ve r1 dire ou ki on r1 afire la lotre ne comprend pa mais il le di pa depeur de se ridiculiser .ou sinn on parle pr rien en essayant de faire rire ou divertir lotre par ex parle pr rien mé pe etre kil ve dire kelkechose mais il na pa assez de langage pr sexprimerqd on parle en soi
2 on parle pr rien parse ke le langage c sencé faire passé 1 infoou sinn le allo ossi ki ve r1 dire on rajoute des mots alors ke lon pouré plu breve lart de b parler avec la rhétorike alors ke sa ve r1 dire le 'on " on peutparler de animaux com les perroket ki repete se kon di mé ki na savent pa se kil dise c parler pr ne r1 direou encore le bavardage ou les commerage et non on pe pas par ex les jeu de mot les phrases veulent r1 dire par exmple il suffit de remplacer 1 lettre par1 otre et le sens y est sinn qd on se contredi ou sinn kd on reflechi a 1 pbleme et kon essaye de le resoudre mé ka la fin sa a servi a r1 parseke on est revenu o point de departon pe se demander pk certainent paroles paraissent superflux ds kelke situation alors ke chake mot prend son importance puiskil exprime 1 pensé qd on parle plus vite ke ce ke lon pensevoila g des idéés mé pa assez pr faire 3 plans »
Les exemples donnés en premier lieu sont pertinents : ils permettraient d’amener la question et de poser le problème.
Même lorsque l’on parle dans le vide (« il fait froid aujourd’hui » : l’autre personne l’aura sans doute déjà constaté…) ou que l’on se plie à un usage social qui ne correspond nullement à notre intention (« je te présente mes meilleurs voeux » mais en réalité je te souhaite le pire), on emploie des mots : c’est indubitable! Or un mot est toujours un signe qui a un sens. En linguistique on dit que le mot est l’union d’un signifiant (le signe dans sa matérialité. Ex : le mot « cheval » est une vibration de l’air, une trace sur du papier… différent de « horse ») et d’un signifié (« cheval » et « horse » corresponde à la même chose). Par voie de conséquence il faudrait affirmer que l’on ne peut parler pour ne rien dire.
Attention à ne pas répondre à la question : « pourquoi dit-on des choses qui ne veulent rien dire? »
L’idée est avancée que nos paroles n’auraient aucun sens dans la mesure où elle ne correspondraient pas de façon adéquate à notre pensée : voilà qui pourrait faire l’objet d’une partie.
Peut-on réellement séparer la pensée de la parole? Si mes paroles m’échappent, n’est-ce pas précisément parce que ma pensée n’est pas claire? N’y aurait-il au contraire qu’un problème technique de manipulation du langage?
Cette partie pourra se conclure que l’on parle pour ne rien dire par ignorance ou pour masquer cette dernière (idée en partie déjà développée). Par conséquent, il pourrait ne pas avoir parfaite adéquation entre pensée et parole : la maîtrise de la parole serait un obstacle à la transmission de pensée, laquelle dépasserait de loin les possibilités du langage (cf. mystique, expression des sentiments ou plus simplement des sensations : il est facile de dire que l’on a mal, il est plus difficile de rendre précisément compte de sa douleur).
L’idée que l’on parle pour transmettre une information est également évoquée : voilà qui n’est pas si évident. Remettons cette idée reçue en question.
Lorsque l’on parle, on utilise la fonction informationnelle du langage : je parle pour qqc dans la mesure où j’apporte à l’autre un renseignement. Or on peut trouver de nombreux discours et paroles qui ne veulent rien dire en ce sens. « La terre est bleu comme une orange » , « Bonjour Madame, il fait froid aujourd’hui! » ne veulent rien dire. Ne faudrait-il pas alors penser que la parole a de toutes autres fonctions? Dans l’affirmative, il faut alors se demander si, lorsque l’on dit qqc mais que ces paroles remplissent une des autres fonctions du langage, on parle alors vraiment pour ne rien dire.
Eventuelle 3° partie.
Il a été démontré que la pensée et l’expression des affects sont irréductibles à leur expression langagière (cf Bergson : les mots congèlent les choses et ne sauraient rendre compte de leur singularité). On sait également que le langage n’a pas uniquement pour fonction de transmettre des informations. La démonstration peut-être poussée plus loin : lorsque l’on parle dit-on vraiment qqc? Ne fait-on pas en réalité que parler pour ne rien dire? Après tout, lorsque je dis « table », je fais certes référence à cet objet sur lequel je m’appuie pour écrire, mais je fais surtout appel à un concept qui désigne cette table mais tous les objets du même type. En d’autres termes, parler, c’est se placer au niveau de l’abstraction. Partant dit-on alors vraiment « quelque chose » - et si oui quoi?- lorsque l’on parle. Le « dire » ne serait qu’une sous catégorie du « parler ».
« on pe parler pr ne rien dire dinterressant juste pour constater par exemple il pleut ou ke cété juste pr se faire remarké inconsiemment pr
dire o otre ke lon est la on parle pr r1 qd ton di par ex sa va alors ke on ne sinteressent pa a la personne ou encore bonne anné on sait ke le souhait est trop importt pr se realiser on le souhaite mm ano pire ennemis alors ke pe etre on en a pa envie
ou encore bonne appetit on soccupe pa de lappetit de notre ami c juste par simple politesse ou 1 norme 1 forme de respect ou 1 habitude .
ou sinn qd on di aurevoir a 1 personne kon né sur de par revoir on le di qd mm.
ou encore de rien par ex si kelk1 ns donne de largent et kil di de rien il c ke c pa rien .
parfois on peut dire kelkechose ki ne ve r1 dire mais en ns mm on c ske lon voulé dire on arrive pa correctement a exprimer notre pensé et ke lorske lon parle sa ve r1 dir
on peut parler pr ne r1 dire pr tromper lotre le manipuler
ou sin pr ne pa assumer la responsabilité de son message ses csq ,
par hypocrisie
ou c pe etre un moyen de se proteger
1on pretend parler de tt mais on use de propos oscure on essaye de faire voir a lotre ke lon a du savoir kon c tt mais enfete on pa skon di en ns on essaye de faire croire a lotre pour cacher notre ignorence .sinn on va parler avec des mot "savant" kil ne ve r1 dire ou ki on r1 afire la lotre ne comprend pa mais il le di pa depeur de se ridiculiser .ou sinn on parle pr rien en essayant de faire rire ou divertir lotre par ex parle pr rien mé pe etre kil ve dire kelkechose mais il na pa assez de langage pr sexprimerqd on parle en soi
2 on parle pr rien parse ke le langage c sencé faire passé 1 infoou sinn le allo ossi ki ve r1 dire on rajoute des mots alors ke lon pouré plu breve lart de b parler avec la rhétorike alors ke sa ve r1 dire le 'on " on peutparler de animaux com les perroket ki repete se kon di mé ki na savent pa se kil dise c parler pr ne r1 direou encore le bavardage ou les commerage et non on pe pas par ex les jeu de mot les phrases veulent r1 dire par exmple il suffit de remplacer 1 lettre par1 otre et le sens y est sinn qd on se contredi ou sinn kd on reflechi a 1 pbleme et kon essaye de le resoudre mé ka la fin sa a servi a r1 parseke on est revenu o point de departon pe se demander pk certainent paroles paraissent superflux ds kelke situation alors ke chake mot prend son importance puiskil exprime 1 pensé qd on parle plus vite ke ce ke lon pensevoila g des idéés mé pa assez pr faire 3 plans »
Les exemples donnés en premier lieu sont pertinents : ils permettraient d’amener la question et de poser le problème.
Même lorsque l’on parle dans le vide (« il fait froid aujourd’hui » : l’autre personne l’aura sans doute déjà constaté…) ou que l’on se plie à un usage social qui ne correspond nullement à notre intention (« je te présente mes meilleurs voeux » mais en réalité je te souhaite le pire), on emploie des mots : c’est indubitable! Or un mot est toujours un signe qui a un sens. En linguistique on dit que le mot est l’union d’un signifiant (le signe dans sa matérialité. Ex : le mot « cheval » est une vibration de l’air, une trace sur du papier… différent de « horse ») et d’un signifié (« cheval » et « horse » corresponde à la même chose). Par voie de conséquence il faudrait affirmer que l’on ne peut parler pour ne rien dire.
Attention à ne pas répondre à la question : « pourquoi dit-on des choses qui ne veulent rien dire? »
L’idée est avancée que nos paroles n’auraient aucun sens dans la mesure où elle ne correspondraient pas de façon adéquate à notre pensée : voilà qui pourrait faire l’objet d’une partie.
Peut-on réellement séparer la pensée de la parole? Si mes paroles m’échappent, n’est-ce pas précisément parce que ma pensée n’est pas claire? N’y aurait-il au contraire qu’un problème technique de manipulation du langage?
Cette partie pourra se conclure que l’on parle pour ne rien dire par ignorance ou pour masquer cette dernière (idée en partie déjà développée). Par conséquent, il pourrait ne pas avoir parfaite adéquation entre pensée et parole : la maîtrise de la parole serait un obstacle à la transmission de pensée, laquelle dépasserait de loin les possibilités du langage (cf. mystique, expression des sentiments ou plus simplement des sensations : il est facile de dire que l’on a mal, il est plus difficile de rendre précisément compte de sa douleur).
L’idée que l’on parle pour transmettre une information est également évoquée : voilà qui n’est pas si évident. Remettons cette idée reçue en question.
Lorsque l’on parle, on utilise la fonction informationnelle du langage : je parle pour qqc dans la mesure où j’apporte à l’autre un renseignement. Or on peut trouver de nombreux discours et paroles qui ne veulent rien dire en ce sens. « La terre est bleu comme une orange » , « Bonjour Madame, il fait froid aujourd’hui! » ne veulent rien dire. Ne faudrait-il pas alors penser que la parole a de toutes autres fonctions? Dans l’affirmative, il faut alors se demander si, lorsque l’on dit qqc mais que ces paroles remplissent une des autres fonctions du langage, on parle alors vraiment pour ne rien dire.
Eventuelle 3° partie.
Il a été démontré que la pensée et l’expression des affects sont irréductibles à leur expression langagière (cf Bergson : les mots congèlent les choses et ne sauraient rendre compte de leur singularité). On sait également que le langage n’a pas uniquement pour fonction de transmettre des informations. La démonstration peut-être poussée plus loin : lorsque l’on parle dit-on vraiment qqc? Ne fait-on pas en réalité que parler pour ne rien dire? Après tout, lorsque je dis « table », je fais certes référence à cet objet sur lequel je m’appuie pour écrire, mais je fais surtout appel à un concept qui désigne cette table mais tous les objets du même type. En d’autres termes, parler, c’est se placer au niveau de l’abstraction. Partant dit-on alors vraiment « quelque chose » - et si oui quoi?- lorsque l’on parle. Le « dire » ne serait qu’une sous catégorie du « parler ».
Partager cette page
